jeudi 3 octobre 2013

L'ÉCOLE DES MUSES

L'École des Muses
Médecines Douces & Ménestrandise


LES COURS ET ATELIERS
Liste pour accéder aux listes des cours

HORAIRE DES COURS ET ATELIERS POUR LA SESSION AUTOMNE 2013
Coût : 35$ par chaque cour ou atelier

JEUDI
De 6h30 à 8h00 : Aromathérapie
De 8h00 à 9h30 : Lithothérapie

SAMEDI
De 1h30 à 3h00 : Herboristerie
De 3h00 à 4h30 : Réflexologie
De 6h30 à 8h00 : Naturopathie – "principes holistiques"
De 8h00 à 9h30 : Tarologie et Taromancie

Équipe de la « MAISON DES MUSES »
Mélina Valli : Direction de la Maison des Muses, Éditions et Diffusion
Henri-Michel Bourque : Direction de l’École des Muses, Enseignement et Programmation
Pierre Langevin : Adjoint, Medias et Communication
Mai Trân Quang : Adjointe, Gestion et Administration

pour nous joindre : muses@post.com

ÉCOLE DES MUSES
Professeurs, animateurs, conférenciers : Nathalie Beaudoin (Naturopathie) + Jocelyne Boulais (Réflexologie) + Marie-Claudine De Pairon (Herboristerie) + Pierre Langevin (Naturaliste, Naturopathe) + Victor Marius (Lithothérapie, Cristallocosmie) + France Marier (Lithothérapie) + Maxime Artois (Héraldique, Ménestrandise) + Éric Moulins (Ménestrandise) + Michel Corbo (Tarologie, Taromancie, Ménestrandise) + Walter Boralis (Tarologie, Théosophie) + Serge Bureau (Tarologie) + Mikis Zêdka (Taromancie + Clairvoyance) + Doris Béland (Taromancie) + Lorraine Brais (Clairvoyance + Chiromancie) + Claudette Bourbeau (Médium) + Michel Chouinard (Art amérindien, Herboristerie) + etc...

Programme, tarifs et autres infos, très bientôt...
C'est un départ!

lundi 30 septembre 2013

LA "MAISON DES MUSES"


LIEUX DE DIFFUSION
MAISON D'ÉDITIONS « LES MUSES »


La MAISON DES MUSES planifie, organise et coordonne différents événements, ateliers, conférences et activités dans des domaines variés. La MAISON DES MUSES est aussi un lieu de diffusion et une maison d’édition.

La MAISON DES MUSES comprend plusieurs volets, dont L’ÉCOLE DES MUSES.

L’ÉCOLE DES MUSES est une École de Médecines Douces et de Spiritualité, qui propose un vaste choix de cours. Les thèmes abordés portent sur de nombreux sujets : la médecine traditionnelle, les médecines holistiques, la naturopathie, l’herboristerie, la phytothérapie, la lithothérapie, la réflexologie, la méditation, la psychologie, le développement personnel, la remise en forme et la spiritualité. L’ÉCOLE DES MUSES délivre aussi des cours dans des domaines inusités comme la généalogie, l’héraldisme, la tarologie, la ménestrandise, les arts, la poésie, la musique, la théosophie...

pour nous joindre : muses@post.com

dimanche 29 septembre 2013

LA MAISON D'ÉDITIONS "LES MUSES"


LES ÉDITIONS DE LA MAISON DES MUSES 

Les Éditions de la Maison des Muses prévoient commencer la diffusion de leurs publications dès le printemps de 2014 

En premier lieux seront édités des ouvrages concernant les enseignements donnés à l’École des Muses (Médecines Douces, Naturopathie, Herboristerie, Lithotérapie, Cristallocosmie, Chakrum, Réflexologie, Massothérapie, Ménestrandise, Tarologie & Taromancie, Héraldisme, Histoire & Généalogie), afin de seconder les élèves dans leurs apprentissages. 

L’intention première de cette maison d’éditions est de répondre à une soif de savoir, de contribuer à l’élargissement des connaissances, d’éveiller de nouvelles passions chez les lecteurs... 

Ces livres toucheront des sujets déjà connus, mais ils seront abordés sous des angles inusités, dans une perspective qui allie la tradition et les idées plus modernes, afin de répondre aux questions mais aussi aux besoins des individus du 3ème millénaire. 

Mis à par ces ouvrages touchant les domaines des médecines douces et de la ménestrandise, éventuellement la Maison des Muses prévoit publier aussi des œuvres littéraires (romans, poésie, essais, théâtre, etc...) . 

Nos livres seront disponibles en deux formats :
- "e-book" (téléchargeable)
- "papier" (par la poste et dans les boutiques associées)

Vous êtes invité à soumettre vos ouvrages aux Éditions de la Maisons des Muses
Les mois de tombée sont les mois de Mars et Juillet
Les parutions sont prévues pour les mois de : Mai, Septembre, Novembre

Pour nous joindre contactez :
Mélina Valli
muses@post.com

samedi 28 septembre 2013

COURS ET ATELIERS : "NATUROPATHIE"


QU’EST-CE QUE LA NATUROPATHIE?

La naturopathie est une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l'organisme par des moyens jugés "naturels" : régime alimentaire, hygiène de vie, phytothérapie, massages, exercices, etc. Elle fait partie des approches non conventionnelles qui se disent "holistiques".

Bien que la naturopathie cherche à promouvoir l'auto-guérison, il n'existe pas de preuve scientifique que la naturopathie guérisse des maladies. Cependant une étude faite par des chercheurs canadiens à Toronto, Edmonton et Vancouver sur 207 participants pendant un an démontre que « la naturopathie est un complément réalisable et potentiellement efficace aux soins médicaux habituels pour réduire l'incidence du syndrome métabolique et le risque cardiovasculaire. »

Dans un éditorial associé, le Dr Matthew Stanbrook, rédacteur en chef adjoint du Canadian Medical Association Journal écrit que ces résultats « apportent la preuve que certains aspects de la prévention cardiovasculaire pourraient (…) être déléguées à des naturopathes. (…) Les éléments de base de l'intervention naturopathie incluent plusieurs recommandations sur l'alimentation et l'exercice qui individuellement ont été bien validés scientifiquement. » 

QU'EST-CE QU'UN NATUROPATHE?

Le mot "naturopathe", provenant de deux mots anglais "nature" et "path", signifie à juste titre la voie de la nature.

Plus précisément, la naturopathie tire ses principes de base de l'observation des phénomènes de la nature, de l'étude de la biologie, de la physiologie et de l'écologie.

Officiellement, selon le Collège des Naturopathes du Québec, la naturopathie se définit comme étant la philosophie, l'art et la science qui visent à apporter à l'être humain le plus haut degré de santé possible, en lui apprenant à gérer correctement ses habitudes de vie.

De fait, la santé de l'être humain est intimement liée à la nature et, en conséquence, elle dépend directement du respect des lois de la biologie et de l'écologie. D’où l’importance d’établir un plan de réforme dans son mode de vie, adapté à ses conditions propres. Dès lors, la matière vivante s’actualise ; elle suit son cours normal, celui d’atteindre et de maintenir en elle le plus haut niveau d’intégrité possible. Le cas échéant, des mécanismes de guérison, de cicatrisation, de désintoxication, d’autolyse, d’autorégulation, etc. peuvent spontanément se mettre en branle ou s’intensifier. Tous ces mécanismes sont inhérents à la matière vivante ; ils s’inscrivent dans ce qu’il est convenu d’appeler l’instinct de conservation.

Afin d'assurer ce niveau optimal de santé, le naturopathe conseille ses clients sur une application adaptée des facteurs naturels de santé, soit l'alimentation, l'exercice physique, le repos, l'ensoleillement, l'hygiène, la gestion du stress, l'équilibre émotionnel, etc. 

UNE ÉCOLE DE SANTÉ

En consultant un naturopathe, le patient reçoit une solide information qui permet de maintenir, d'améliorer ou de reconquérir sa santé. Le naturopathe est un véritable professeur de santé. Son enseignement s'appuie sur un système thérapeutique à la fois scientifique et efficace.

En résumé, les enseignements du naturopathe consistent à orienter des individus, des familles et des groupes sur leur mode de vie, afin d'augmenter leur niveau d'énergie et de santé.

Le naturopathe ne prétend pas guérir, mais enseigne à ses patients les moyens les plus efficaces pour se mettre dans les meilleures conditions possibles d'amélioration et de récupération de la santé.

Le naturopathe indique comment collaborer avec le potentiel de guérison inhérent à l'organisme.

CRITIQUES...

Pour la médecine scientifique, la naturopathie est une pseudo-science, voire du charlatanisme : bien que se présentant comme un corpus théorique, les principes et méthodes de la naturopathie ne reposent pas sur une démarche scientifique de nature hypothético-déductive et fondée sur la preuve.

La naturopathie invoque des concepts incompatibles avec les connaissances contemporaines d'autres domaines de la science, telle la notion d'énergie vitale qui est une notion totalement dépassée en biologie.

Les méthodes ou produits naturels ne sont pas forcément plus sûrs ou plus efficaces que ceux qui sont artificiels ou synthétiques, tout traitement capable de susciter un effet peut aussi avoir des effets secondaires délétères.

Par ailleurs, le faible niveau de formation médicale de la plupart des naturopathes fait courir au patient le risque de se voir soumis à des pratiques inefficaces, contraires à l'éthique et potentiellement dangereuses alors même que des traitements ayant fait la preuve de leur efficacité existent.

Ainsi, le « Textbook of Natural Medicine » omet de mentionner ou de traiter en détail de nombreuses affections courantes, ni donc en présenter les traitements reconnus.

D'après D. Léaud-Zachoval, s'agissant d'une approche de terrain, le naturopathe n'est pas censé administrer des traitements curatifs. Il renforce par l'hygiène de vie et l'alimentation les défenses naturelles de l'organisme, favorise l'élimination des surcharges humorales et participe par son action à améliorer le terrain du patient. La naturopathie ne se substitue pas au traitement médical, elle le complète par une approche qui n'est pas symptomatique.

Néanmoins, comme pour toutes les pratiques non conventionnelles, la médecine scientifique estime qu'il existe un risque que des maladies, potentiellement graves, ne soient pas traitées pendant que le patient essaye le programme conçu par leur naturopathe, entraînant de fait un délai dans la prise en charge médicale du malade et un risque accru pour sa santé.

RECONNAISSANCE DE LA NATUROPATHIE

La naturopathie est un système médical complet et cohérent qui mise avant tout sur la stimulation des mécanismes naturels d’autoguérison du corps. Les interventions du naturopathe visent en premier lieu à activer, nourrir et renforcer ces mécanismes plutôt qu’à éliminer des symptômes ou à attaquer directement des agents pathogènes. Elles se veulent aussi douces et non réfractives que possible.

Parmi les outils privilégiés de la naturopathie, on retrouve, entre autres, la phytothérapie, la nutrition, l’homéopathie, l’aromathérapie, les manipulations physiques, les techniques de gestion du stress, etc.

Pour mieux comprendre ce qu’est aujourd’hui la naturopathie, il peut être utile de rappeler ses origines, qui remontent à 2 500 ans, et son évolution plus récente, depuis une centaine d’années.

LES ORIGINES DE LA NATUROPATHIE


Par sa nature et ses fondements, la naturopathie se rattache résolument à la tradition médicale de la Grèce antique. Les principes qui président de nos jours à la pratique naturopathique doivent beaucoup au « Corpus hippocratique » qui a constitué la base de la médecine occidentale, du Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu'au début du XXe siècle.


En voici les grandes lignes.

Primum non nocere : D'abord ne pas nuire. Les symptômes d'une maladie (la fièvre, par exemple) peuvent être des manifestations d'un processus de guérison. Par conséquent, leur suppression pure et simple peut causer plus de tort que de bien. Les interventions thérapeutiques doivent donc favoriser le processus naturel de guérison et non le contrer.

Vis medicatix naturae : La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Le corps possède la capacité inhérente de préserver la santé et de la rétablir lorsqu'il l'a perdue. Au coeur de l'organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d'y parvenir. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l'accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s'y opposent.

Tolle causam : Découvrir et traiter la cause. Le médecin doit rechercher les causes de la maladie plutôt que de tenter d'en supprimer les symptômes. La maladie est vue comme l'aboutissement ultime d'un dérèglement particulier. Le rétablissement de l'équilibre naturel ne peut se faire qu'en travaillant sur les causes à l’origine de ce dérèglement.

Docere : Enseigner. Le médecin doit guider son patient sur la voie de la guérison et l'aider à préserver sa santé de façon naturelle. Il doit donc lui enseigner à prendre soin de lui-même et à prendre en charge son propre processus de guérison, selon les principes suivants :

L'approche holistique : Le thérapeute explique au patient que sa maladie est le fruit d'un ensemble complexe d'interactions entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel, et qu’il devrait intervenir sur chacun d’eux.

L'alimentation : Il lui enseigne comment se nourrir de façon à obtenir tous les nutriments nécessaires à sa santé, afin d'éviter de recourir à des médicaments de synthèse ou à des interventions chirurgicales.

La prévention :  Il lui enseigne enfin comment agir sur son environnement et son mode de vie afin de maximiser ses forces et son bien-être et, au bout du compte, de réduire les risques de maladie.

Évolution récente

À partir de la fin du XIXe siècle, au moment où toutes les sciences connaissent un essor fabuleux, la médecine découvre et intègre une foule d'approches empiriques allant de l'homéopathie à l'hypnose, en passant par les pharmacopées de diverses cultures.

Aux États-Unis, le mouvement de la médecine éclectique a recours à de nombreuses approches médicales venues de la vieille Europe, d'Asie et des peuples amérindiens. Une panoplie de préparations d'herboristerie sont également fort populaires auprès des médecins de l'époque.

C’est dans cette mouvance que l’Allemand Benedict Lust (1870-1945), qui était médecin, ostéopathe et chiropraticien, fonde officiellement la naturopathie après avoir émigré aux États-Unis. En 1902, il inaugure, à New York, la première école de naturopathie : on y enseigne l'hydrothérapie, l'herboristerie, la nutrition, la physiothérapie, la physiologie, la psychologie et une foule d'autres techniques thérapeutiques.

C'est ainsi que, dans le premier quart du XXe siècle, s'ouvriront aux États-Unis quelques douzaines d'écoles de médecine naturopathique offrant des cours d'une durée variant de deux à quatre ans. Ces formations étaient souvent associées à des cours avancés en homéopathie ou en chiropratique, des techniques médicales qui connaissaient également à ce moment un essor important.

Parallèlement à ce foisonnement, se développait une médecine davantage axée sur les interventions chirurgicales dites « lourdes » et sur les médicaments de synthèse issus de l'industrie pharmaceutique naissante. Cette approche, perçue comme étant davantage "scientifique", finit par gagner la faveur des facultés de médecine des grandes universités de l’Occident. C’est cette direction que prend la médecine au cours des décennies qui suivent. Seuls les médecins formés dans les facultés de médecine sont alors autorisés à diagnostiquer et à traiter les maladies. Résultat : la majorité des écoles naturopathiques ferment leurs portes.

Cependant, à partir des années 1970, la naturopathie connaît un regain de popularité auprès du public. Quelques universités américaines commencent même à offrir une solide formation de quatre ans. C’est l’arrivée d’une nouvelle génération de naturopathes.

La naturopathie obtient une certaine reconnaissance au fil des ans. En 1983, l'Organisation mondiale de la Santé recommandait aux autorités médicales de tous les pays d'intégrer la naturopathie aux services de santé publics. En 1994, le gouvernement des États-Unis accordait, pour la recherche scientifique contre le sida, un budget à la Bastyr University, l'une des grandes écoles de naturopathie en Amérique du Nord.

Naturopathie ou naturothérapie?

Dans les pays où il n’y a pas de réglementation qui encadre la naturopathie - ce qui est le cas de plusieurs pays francophones - les termes naturopathie et naturothérapie sont utilisés indifféremment. En langue anglaise, par contre, naturopathy prévaut, et dans les pays où la discipline est officiellement reconnue, on devient docteur en naturopathie (N.D.), non pas en naturothérapie. D’autre part, l’origine du mot naturopathie est incertaine. Il se peut qu’il provienne du latin : naturo, nature, et du grec : pathie, souffrance. Naturopathie signifierait donc soigner la souffrance - ou la maladie - par la nature. Mais le mot vient peut-être plutôt de l’anglais : path se traduisant par chemin. Naturopathie signifierait le chemin (vers la santé) par la nature

Le statut actuel de la naturopathie

Dans cinq provinces canadiennes (la Colombie-Britannique, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et la Saskatchewan) et une douzaine d’États américains, ainsi qu’en Australie, en Israël et dans quelques autres pays, on a commencé à autoriser les naturopathes à pratiquer unemédecine de première ligne. Ils sont donc habilités à poser des diagnostics, à commander des analyses et des tests (radiographies, analyses de sang ou d'urine, etc.), à prescrire des traitements, à prodiguer des soins et à diriger les patients vers des médecins spécialistes.

Au Québec et dans la plupart des pays francophones d’Europe, la naturopathie n’est pas officiellement reconnue. Des associations de naturopathes travaillent toutefois en ce sens. Pour le moment, on peut y utiliser le titre de naturopathe, mais il ne désigne pas nécessairement des thérapeutes possédant une formation complète. De plus, leur pratique professionnelle n'est généralement pas soumise à des règles strictes. Ces naturopathes - quelle que soit la valeur de leur formation et de leurs compétences - ne sont pas autorisés à poser de diagnostics ni à prescrire de traitements médicaux. Ils ne peuvent qu’agir en tant que conseillers en santé, en complément des soins fournis par des professionnels de la santé dûment licenciés.

Dans les États où la pratique est reconnue, on considère les naturopathescomme de véritables médecins de première ligne capables de traiter aussi bien des situations de crise que des troubles chroniques. On pourrait les comparer à des médecins généralistes, pouvant requérir ou pratiquer des examens, poser des diagnostics, prescrire et administrer des traitements et, même, pratiquer des chirurgies mineures comme l'ablation d'une verrue ou la suture d'une blessure. S'ils estiment que des soins sortant de leur champ d'expertise sont requis, ils adresseront le patient à des spécialistes (médecins, chirurgiens, ostéopathes, homéopathes, etc.).

Dans les autres pays, les naturopathes sont considérés comme des conseillers en santé. Ils interviennent surtout pour contrer des problèmes mineurs qui ne requièrent pas les soins d'une « médecine de pointe », et pour combattre les maladies chroniques et dégénératives. Ils privilégient les approches typiques de la naturopathie, comme la nutrithérapie et les changements aux habitudes de vie.

À noter que des naturopathes siègent de plus en plus souvent au sein des comités de travail chargés de superviser la recherche médicale et le développement des politiques en santé publique à l’initiative des autorités médicales et gouvernementales.

SANTÉ ET NATUROPATHIE


LES SOINS PARTICULIERS DE LA NATUROPATHIE

La naturopathie est une médecine naturelle qui aborde la santé et la guérison d’une façon globale en respectant l’intégralité de la personne et l’ensemble des forces que son corps possède. Cette approche tente de rétablir l’harmonie dans le corps entier.

La naturopathie, ou médecine douce, est un système de médecine qui a recours à des thérapies physiques, psychologiques et biochimiques pour maintenir la santé et soigner la maladie.

La naturopathie ne s’intéresse pas simplement au malaise, mais considère le corps comme un tout devant être évalué dans son ensemble. Si par exemple, il y a de la constipation, nous pouvons prendre un laxatif naturel, mais il faut chercher la cause de la constipation pour ensuite régler cette cause. S’il y a de l’arthrite ou toute autre forme d’inflammation et que l’on prenne un anti-inflammatoire, bien que ce soit correct de vouloir diminuer la douleur, il faut absolument chercher la cause. Il faut savoir pourquoi il y a de l’arthrite et faire des changements pour ramener l’équilibre dans le corps. Les causes peuvent être physiques, mais elles peuvent être aussi psychologiques. C’est pour cette raison qu’il faut considérer le corps comme un tout et non le traiter morceau par morceau.

C’est de cette façon que la naturopathie fonctionne. L’objectif de la naturopathie est de renforcer le corps (le terrain) à tous les niveaux afin qu’il puisse se guérir lui-même.

La naturopathie est une méthode de soins visant la santé globale...

et optimale de toute personne, au moyen d’une gestion efficace de son mode de vie, de manière à ce que l'organisme soit plongé dans des conditions les plus favorables possibles à sa tendance innée et puissante de s’autorétablir ou de s'améliorer.

LES PRINCIPES DE LA NATUROPATHIE

La pratique de la naturopathie est régie par la croyance que l’organisme a la faculté de s’autoguérir. Les traitements naturopathes visent à stimuler, à renforcer et à améliorer la capacité de guérison de l’individu. Les principes suivants servent de guide à la pratique de la naturopathie :

Exploitation du pouvoir de guérison de la nature (en latin, "vis medicatrix naturae"). Le corps humain a la capacité de maintenir la bonne santé et de la rétablir. Le naturopathe a donc pour rôle de soutenir et de favoriser cette capacité, de déceler et d’éliminer les obstacles à la bonne santé, et d’aider à maintenir le mieux-être.

Dépistage et traitement des causes de la maladie ("tolle causum"). Il faut dépister les causes de la maladie et les traiter avant que le patient puisse se rétablir. Perçus comme signes des tentatives déployées par l’organisme pour s’autoguérir, les symptômes ne sont pas à l’origine de la maladie, et le traitement prodigué ne devrait donc pas viser à les enrayer. Des facteurs physiques, émotifs, mentaux ou spirituels sont peut-être responsables de la maladie.

Avant tout, ne pas causer de tort ("primum no nocere"). Les traitements doivent concourir ou participer aux efforts d’autoguérison de l’organisme, et non s’y opposer. Le simple traitement des symptômes, sans égard au traitement de la cause fondamentale de la maladie, peut être nocif.

Le traitement doit viser la personne tout entière. La guérison et le maintien de la bonne santé ne peuvent prévaloir que si tous les facettes de l’individu sont en équilibre et en harmonie. Dans le traitement d’un patient, il faut prendre en compte les facteurs physiques, mentaux, émotifs, spirituels, génétiques, environnementaux et sociaux.

Le praticien est également enseignant. La naturopathie met l’accent sur la prévention de la maladie et sur le maintien de la bonne santé. Le naturopathe a un rôle éthique à jouer dans l’éducation des patients, et il doit encourager ces derniers à prendre en mains leur santé. En naturopathie, on insiste sur la coopération entre médecin et patient.

Une grande importance est accordée à la prévention. Par l’éducation et la promotion d’un mode de vie sain, le naturopathe fait valoir le bien-fondé de fortifier la santé plutôt que de lutter contre la maladie.

TRAITEMENTS

En vertu des sept principales disciplines ou modalités thérapeutiques que regroupe la naturopathie, les naturopathes disposent d’un large arsenal de traitements. Bien que l’étude de chacune de ces disciplines fasse partie de la formation des naturopathes, il est possible que certains praticiens ne se spécialisent que dans une ou quelques-unes de ces disciplines :

- La médecine orientale (qui comprend la diététique et les herbes médicinales) et l’acupuncture.
- La médecine par les plantes (extraits de plante).
- La médecine homéopathique.
- La manipulation naturopathe est l’art d’utiliser les mains pour soigner les troubles musculaires et osseux, ainsi que les tissus mous de l’organisme.
- L’hydrothérapie est l’art d’utiliser l’eau froide ou chaude pour stimuler la circulation et le système immunitaire.
- La nutrition clinique met l’accent sur le rapport entre l’alimentation et la maladie. Cette discipline peut nécessiter un changement de diète, des périodes de jeûne et la prise de suppléments nutritionnels.
- Le counseling en matière de styles de vie et de prévention.

À qui s’adresse la naturopathie?

La naturopathie s’adresse à toute personne qui désire prendre sa santé en main et qui en a assez d’avoir des malaises sans comprendre pourquoi.

La naturopathie peut vous aider dans plusieurs problèmes de santé. En voici quelques-uns...

Acné, eczéma, psoriasis
AnémieInfertilité
Arthrite, arthrose, rhumatisme et toutes douleurs articulaires
Anxiété, stress, irritabilité
Asthme, allergies
Constipation
Désintoxication
Désordre menstruel
Fatigue
Hypoglycémie, diabète
Infections à répétition
Maux de tête, migraines
Perte de poids
Problèmes de thyroïde
Symptômes de ménopause
Syndrome prémenstruel
Troubles digestifs (ballonnements, gaz, mauvaise haleine, rots, etc.)
Ulcères et brûlures d’estomac
Problèmes de santé chez les enfants (otites, amygdalites, renforcement du système immunitaire, rhume, hyperactivité, etc.)

Pourquoi la naturopathie a-t-elle autant de succès et de bons résultats?

Tout simplement parce qu’elle redonne au corps ce dont il a besoin pour être en santé. Il ne faut pas oublier que le corps est la machine la plus perfectionnée sur terre. Si on lui donne ce dont elle a besoin pour bien fonctionner, elle le fera sans vous décevoir.

Le corps a un très grand pouvoir de guérison, mais pour y arriver, il faut lui donner les matériaux de base qui sont : les vitamines, les minéraux, les protéines, les acides gras essentiels, les fibres et les anti-oxydants. Sans ces matériaux de base qui se trouvent dans une bonne alimentation, le corps devient carencé et des symptômes apparaissent.

Pourquoi avons-nous aujourd’hui autant de problèmes d’arthrite, de syndrome de fatigue chronique, d’hypoglycémie, de diabète, d’enfants hyperactifs, de maladies cardiovasculaires, etc.?

Se sont tous des problèmes de santé ou des maladies dites de civilisation, ou, si vous préférez, des problèmes qui ont comme origine des carences nutritionnelles et des mauvaises habitudes alimentaires.

La naturopathie peut vous aider à rétablir l’équilibre et l’harmonie dans votre corps, en lui donnant tous les outils qu’il lui faut pour se sortir de ces problèmes de santé.

Règle d’or de la “Sagesse chinoise” :

« Se reposer avant d’être fatigué; se soigner avant d’être malade. »

Si vous ne prenez pas le temps de vous occuper de votre santé maintenant, vous devrez prendre le même temps pour vous occuper de vos problèmes de santé ou de votre maladie plus tard.


À PROPOS DE NOS COURS ET ATELIERS DE NATUROPATHIE

L’objectif de notre école est de former le plus de naturopathes possible pour qu’ils puissent aider le plus de personnes à prendre en main leur santé.

Un autre objectif est de vous donner les connaissances et les outils nécessaires pour que vous puissiez vous-même, vous occuper de votre santé, de votre bien-être, physique et mental...

Nous croyons sincèrement que lorsque nous plongeons notre organisme dans un environnement sain tout en respectant les facteurs naturels de santé, nous permettons à notre pouvoir auto-guérisseur qui est en nous d’accomplir son travail.

Les facteurs naturels de santé sont d’une importance capitale pour nous maintenir en santé.

Respirer le bon air, boire la bonne eau, manger sainement, faire des exercices physiques adaptés à notre situation, avoir un sommeil récupérateur, savoir gérer son stress, adopter une attitude positive, sont parmi les exemples que nous chérissons et nous maîtrisons pour accomplir notre mission de naturopathe.

Les cours qui sont donnés par l’École des Muses sont les premiers au Québec associé aux enseignements théosophiques et holistiques de la ménestrandise. Ces enseignements vous amène à considérer une démarche et une manière bien spécifique dans votre cheminement personnel. 

Alors bienvenue à notre nouvelle école de médecine douce et de sagesse antique. Et à tous les futurs élèves de notre école, je souhaite tout le succès possible pour que vous puissiez mener à bien votre épanouissement.


COURS ET ATELIERS DE NATUROPATHIE

1- Nutrition I
2- Nutrition II
3- Herboristerie I
4- Herboristerie II
5- Aromathérapie
6- Médecine Chinoise
7- Hydrothérapie
8- Réflexologie I
9- Réflexologie II
10- Massage
11- Méditation
12- Musicothérapie
13- Chakrum
14- Lithothérapie
15- Le "Bien-Être" au Naturel

Cours et Ateliers connexes : "HERBORISTES EN HERBE"

vendredi 27 septembre 2013

UNE APPROCHE "HOLISTIQUE"


L’École des Muses vous propose une approche "holistique" hors du commun! 

QUE VEUT DIRE « HOLISTIQUE »?

Du grec holos, ("le tout"), ce terme désigne toutes les approches de la vie, ou toutes les techniques thérapeutiques qui prennent en compte la globalité de l’individu. Par exemple, une vision holistique de l’être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle, spirituelle.

Le terme « holistique » vient du néologisme "holisme" forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage « Holism and Evolution ». Selon son auteur, le "holisme" est : « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice ».

Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition à la "pensée réductionniste" qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties.

HISTOIRE DES DOMAINES "HOLISTIQUES"


Antiquité...
Le concept aurait des racines antiques, comme dans la cosmogonie mythologique des anciens Grecs qui fait surgir l'ordre du chaos primordial.

Les monistes (les milésiens et les atomistes grecs, Démocrite, Épicure) perçoivent l'univers comme une seule réalité fondamentale, le monde matériel et le monde spirituel pouvant être liés. Alors que les dualistes voient une séparation entre le monde matériel et le monde spirituel (Platon).

XXe siècle...
Le holisme est donc un terme nouveau introduit dans les années 1920. Le mot désigne à l'origine, des doctrines appelées aussi « organicistes », visant à échapper à la fois au « déterminisme » et au « finalisme », ou peut-être à les concilier, en insistant sur le caractère spécifique de l'organisme, dénué de toute conception interne.

Pour ces holistes, les corps vivants sont des totalités ("wholes" en anglais) inanalysables et qui ne s'expliquent pas par un assemblage de parties ; il y a quelque chose, selon eux, qui ordonne ces parties et qui n'est pas de l'ordre de la causalité efficiente.

Pour Aristote, c'est la forme, organisatrice et conservatrice de l'être vivant ("forma est qua ens est id quod est"). Ce principe de liaison a porté d'autres dénominations : entéléchie, force vitale, principe directeur.

Au début du xxe siècle, les progrès des sciences physiques et biochimiques ainsi que la théorie darwinienne dessinaient un monde où la frontière entre vivant et inanimé semblait devoir disparaitre (contrairement à ce qu'affirmait Kant).

C’est Maurice Maeterlinck, qui le premier énonça les principes "holistiques", à savoir que l’on ne peut pas étudier une être vivant en dehors de son environnement naturel, et qu’il est intimement lié, autant à son environnement qu’à sa famille, son passé, etc... Maeterlinck chercha en vain à convaincre les scientifiques de faire l’effort d’observer leurs sujets d’études sur les lieux, non pas « en laboratoire ». Et enfin, les concepts émis par Maeterlinck sont très révolutionnaires pour son temps, car il affirme précisément qu’un « être » doit être étudié dans son « entièreté ». Maeterlinck insiste : « Tout être vivant est intimement lié à la nature, et à sa propre nature »...

"HOLISME" ET "RÉDUCTIONNISME"

Pour bien comprendre la réaction holistique voici une définition de son frère-ennemi le réductionnisme :

« Conception selon laquelle une réalité doit être expliquée à partir de ses unités élémentaires constitutives (réductionnisme méthodologique) parce qu'elle-même est faite de ces unités élémentaires (réductionnisme ontologique). Ainsi le réductionnisme analysera-t-il les fonctions biologiques ou mentales à leur niveau physico-chimique. Opposé au holisme, le réductionnisme estime que les termes d'ensemble, de totalité, de système, d'organisme, etc. sont des entités métaphysiques que la science positive doit récuser.

Les Américains distinguent un réductionnisme faible ("token physicalism", physicalisme par morceaux) et un réductionnisme fort ("typephysicalism", physicalisme par type) selon lequel il serait possible de traduire sans résidu en langage de la physique tous les phénomènes aujourd'hui décrits et expliqués dans le langage d'autres disciplines.

Dans son effort d'unification, le réductionnisme retrouvera l'abstraction qu'il dénonce lui-même dans le holisme. D'un côté (réductionnisme ontologique), il sera tenté de rapporter la diversité infinie du réel à un seul phénomène physique (ainsi l'énergétisme d'Ostwald), de l'autre (réductionnisme méthodologique), il sera poussé à faire d'une science unique (la physique presque toujours) le paradigme de toutes les autres (physicalisme). »

— Grand dictionnaire de la philosophie

EXEMPLES D'APPLICATIONS "HOLISTIQUES"

Sociologie
En sociologie, afin de déduire le comportement et les représentations des personnes des conditions sociales dans lesquelles elles se trouvent.

Écologie
En écologie, une approche holiste permet de mieux percevoir les interactions entre les êtres vivants et le reste de l'écosystème dont ils font partie. Un élément ou une entité (molécule, organite, hormone, organe, organisme, superorganisme, population, écosystème, biome etc.) se comprend selon sa position, ses relations et son activité au sein de l'organisme, du paysage ou de la biosphère. Deux principes illustrent le holisme écologique :

- Changer tout élément affecte à terme le système.
- Changer le système affecte à terme tout élément.

Le holisme trouve également une application récente dans l'Écologie du paysage.

Médecine
En médecine, McWhinney soulignait le fait que de toutes les disciplines cliniques, la médecine générale opère au plus haut niveau de complexité et donc d’incertitude. Centrer l'approche de la médecine générale sur le patient, c'est accepter une multidimensionnalité des interactions entre des déterminants quantitatifs et qualitatifs de la santé. Les physiciens diraient qu’il s’agit d'apprendre à décider et à agir en assumant la complexité et l'incertitude d'un milieu chaotique.

Ce questionnement est d’actualité dans le champ des sciences fondamentales (Ilya Prigogine, Joël de Rosnay…) des sciences humaines (Edgar Morin…), de la philosophie (Michel Serres…), et lors des travaux « ontologiques » des sociétés de médecine générale. Ce défi, la médecine générale souhaite le relever. Voici quelles pistes ont été suivies jusqu'à présent :

En 1977, Georges L. Engel (1913-1999) a proposé « un modèle biopsychosocial » qui continu à être développé autant sur le plan théorique que dans les adaptations aux pratiques de terrain.

Une approche similaire a été faite par Bernard Gay lors de la réunion inaugurale de la WONCA Europe à Strasbourg en 1995. Il propose un modèle théorique, dans lequel la santé est considérée comme un phénomène complexe. Ce modèle global ouvert sur l’extérieur, considère la maladie comme la résultante de facteurs organiques, humains et environnementaux.

La volonté de centrer l'approche sur le patient est affirmée d'emblée par :

- Une approche centrée sur le patient
- Une orientation vers le contexte familial et communautaire
- Un champ d’activités défini par les besoins et les demandes des patients
- Une réponse à la majorité des problèmes de santé non sélectionnés et complexes

L'OMS dans sa déclaration cadre de 1998 décrit un système de caractéristiques pour fournir des soins intégrés centrés sur le patient :

- Une approche "globale" et des soins intégrés impliquant : la promotion de la santé, la prévention des maladies, les soins curatifs, de réhabilitation et de support, des aspects physiques, psychologiques et sociaux, les aspects cliniques, humains et éthiques de la relation médecin – patient.

- Orientée vers la famille : S’adressant aux problèmes individuels dans le contexte : des circonstances familiales, des réseaux sociaux et culturels, des circonstances liées à l’emploi et au lieu de vie.

- Orientée vers la communauté : Considérant les problèmes individuels dans un contexte qui prend en compte : les besoins en soins de santé de la communauté, les autres professionnels et les organisations. »

Une perception qui prône l'unité ?

Signée par la quasi-totalité des états membres, la constitution de l'OMS donne une définition universelle de la santé : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas en une absence de maladie ou d'infirmité. » Suivant cette voie, les défenseurs d'une approche systémique de la santé ont permis d'élargir le champ des recherches médicales limité alors, pour l'essentiel, à son aspect biologique.

À l'instar de l'anthropologie démontrant que « la véritable définition du normal et de l'anormal dépend du cadre culturel auquel on se réfère », la médecine occidentale (en France, grâce à la célèbre thèse du Dr Canguilhem sur le normal et le pathologique) a commencé à s'ouvrir au nouveau paradigme et à admettre, selon les termes du biologiste franco-américain René Dubos que « l'étiologie multifactorielle est la règle plutôt que l'exception ».

Soulignant que la santé dépend de variables qualitatives, la définition de l'OMS invite à prendre en compte la dimension psychique – subjective, culturelle – de l'être humain. Portées pour l'essentiel par la discipline de médecine générale, des études ont vu jour sur ces variables qualitatives de la santé.

Ces travaux interdisciplinaires sur les liens complexes de la médecine avec l'éthique, la sociologie, la psychologie, l'anthropologie, la politique, l'économie ont permis le retour des sciences humaines dans les enseignements des facultés médicales. Les conjectures touchant à la santé et à ses déterminants ont donné l'occasion de rencontres entre les sciences biologiques et les sciences humaines.

Pour rééquilibrer les excès d'une vision mécaniste de la médecine et considérer les déterminants psycho-socio-culturels de la santé, est-il stratégique d'opposer au réductionnisme, le peu de résultats pratiques de l'holisme ? Les excès du réductionnisme ne seraient-ils pas plus solubles dans une "méta-méthode" qui considèrerait la complexité médicale? Cette nouvelle méthode incorporerait le meilleur des approches réductionnistes et holistiques et saurait faire communiquer le laboratoire et le terrain – des données actuelles de la science à leur application en pratique ambulatoire :

"Les logiques sur lesquelles reposent le savoir médical ont des conséquences profondes sur la pratique clinique et sur les représentations de la santé et du vivant. Les notions de réduction et d’émergence jouent un rôle capital dans ces logiques.

La microréduction constitue la stratégie d’analyse prédominante dans une biomédecine dont le savoir repose sur des interactions moléculaires. De même, selon la macroréduction, la partie est définie en fonction de son appartenance au tout, comme dans l’épidémiologie génétique. Quant à l’émergence, elle décrit les propriétés d’un « tout », absentes chez ses parties constituantes, notion qui renvoie à la définition du vivant s’accordant avec la notion d’évolution.

Le succès apparent de la réduction comme modalité d’analyse a engendré chez les scientifiques et dans l’opinion un micro-réductionnisme idéologique, qui correspond ontologiquement au physicalisme (les choses peuvent être expliquées à partir de la compréhension de leurs parties constituantes) et à l’atomisme (les choses évoluent de façon autonome, isolée, indépendamment de l’évolution des autres choses).

Les conceptions réductionnistes génétiques donnent une nouvelle représentation totalisante du vivant où le passé, le présent et le futur des organismes se trouvent traduits dans la fausse linéarité de leurs génomes, pouvant fournir des bases quantitatives à la définition de standards de normalité génétique et à l’établissement de hiérarchies. La pratique de la recherche devrait intégrer les contraintes, les limites et l’intérêt de la réduction comme méthode. Elle devrait aussi tenir compte des risques d’un "réductionnisme idéologique" étendu à tous les aspects de l’existence, dont la légitimité reste problématique et dont les conséquences éthiques, philosophiques et politiques dépassent largement la simple portée du choix d’une stratégie de recherche."

Certains auteurs tentent de dépasser le clivage de l'holisme qui s'oppose au réductionnisme et se réfèrent à la "systémique". 

Dans ce courant on peut citer la "systémique" telle que définie dans les travaux publiés par Humberto Maturana et son équivalent français "la pensée complexe" d'Edgar Morin.

Utilisations idéologiques du terme "holistique"

Depuis sa naissance, en 1926, sous la plume de Jan-Christiaan Smuts, ce concept a toujours été très polémique. Le terme "holitisque" est abondamment utilisé par les milieux antisciences, les mouvements ésotériques et les groupes sectaires.

APPROCHE "HOLISTIQUE" DE L’ÉCOLE DES MUSES


Les enseignements de l’École des Muses ont une approche inusitée, qui amène forcément les élèves à élargir leurs connaissances à tous les domaines connexes à leurs intérêts, et à les éveiller à tous les bienfaits de la nature qui les entoure.

Tout est là. Dans la prise de conscience que nous faisons peu à peu, et qui nous apprend que : nous faisons tous partie d’un "tout", et que nous sommes intimement lié à la nature... Aussi, il n’en tiens qu’à vous d’aller vers elle, d’entrer en contact avec elle... Parce qu’en vérité, tout s’y trouve pour que nous puissions y trouver notre bien être.

Une approche "holistique" veut dire aussi que cela implique une recherche d’équilibre et de santé à tous les niveaux : physique, mental, spirituel...

Une approche holistique amènent les gens à savoir cheminer dans la vie en sachant garder l’équilibre, en étant en santé, et en sachant comment apporter leur soutient ou guérir les autres...

À cet effet, l’École des Muses propose un large éventail de cours et d’ateliers, dans de nombreux domaines, qui à prime abord ne semble pas toujours avoir de lien entre eux, mais qui sont tous interconnecté dans un esprit « holistique » à savoir qu’il faut aborder l’humain dans son "entièreté", et que l’individu, son environnement, ses activités, ses pensées etc... forment un "tout" indissociable... C’est en considérant l’individu dans son entièreté et dans son unicité que l’on parvient à vraiment le cerner et pouvoir lui indiquer comment cheminer au mieux dans sa vie.

Enfin, quand il s’agit d’enseignement, il s’agit certainement d’acquérir plusieurs connaissances dans de nombreux domaine. Du moins, bien connaitre et reconnaître la nature et les liens que nous entretenons avec elle. C’est pourquoi, à prime abord, les domaines "holistiques" font une grande place à la "naturopathie". Mais ensuite, elle nécessite l’éveil à des intérêts nouveaux pour la question de la vie dans l’univers, et la place de l’homme au sein de la Création, (ce qui n’est pas peu dire...). Les domaines holistiques nous amènent à reconnaitre que nous sommes au milieu de l’infini, mais aussi que nous avons accès à une source infinie de possibilités!

Une approche "holistique" sérieuse, demande sans aucun doute une grande ouverture d’esprit, car, en dehors de la nature qui nous entoure, il y aussi la "nature de l’homme". Et les humains sont chacun unique, distincts, autant qu’ils se ressemblent là où ils se rassemblent. Or une approche "holistique" sérieuse considérera nécessairement les choses et les êtres dans leur "entièreté", vu sous tous les angles, selon tous les facteurs qui sont à l’origine de cette chose ou de cet être.

C’est là l’approche qu’avaient jadis les guérisseurs, chamans, apothicaires, hommes-médecines, sages-femmes et autres spécialistes de la santé.

Cela dit, l’approche « holistique » est la seule manière efficace d’aborder et de s’attaquer à un problème, ou de bien connaitre un sujet. C’est apprendre à rechercher le bien-être, l’équilibre, avec la nature qui nous entoure, et surtout c’est apprendre à entrer en relation avec nous-mêmes. Tous ces éléments forment un "tout" et ce "tout" est la source de la vie et de la multitude.

COURS ET ATELIER À L’ÉCOLE DES MUSES

Comme nous le disions au début de cet exposé, l’École des Muses vous propose une approche "holistique" hors du commun! Combinant, les médecines douces de nos aïeux, la naturopathie, les sagesses ancestrales, la philosophie et les enseignements théosophiques de la ménestrandise...

jeudi 26 septembre 2013

COURS ET ATELIERS : "HERBORISTERIE"


« L'étude des plantes est, pour ceux qui s'y livrent, une source inépuisable de joies vives et douces qui portent en elle, je ne sais quoi de délicat, de pur, de sacré »

Abbé Louis-Ferdinand Jehan

QU’EST-CE QUE L’HERBORISTERIE ?

C'est un art de guérir millénaire, accessible, transmis et utilisé en première ligne dans le monde entier, encore aujourd'hui par quatre individu sur cinq.

L'herboristerie est en lien avec tous les domaines vitaux de l'existence humaine : L'agriculture, la biologie, la botanique, la diététique, l'écologie, l'éducation, l'éthique, l'histoire, la médecine, la philosophie, la politique et la spiritualité.

L'herboristerie consiste dans la préparation et la commercialisation de plantes médicinales ou de préparations dérivées. Par métonymie, le terme désigne aussi la boutique dans laquelle sont vendues les plantes médicinales, tenue par un herboriste. Mieux, on devrait plutôt dire de ces boutiques qu’elles sont des « herbalisteries », mais ce terme n’est pratiquement jamais utilisé.

L’herboristerie est l’art de prendre soin de la santé globale d’une personne avec l’aide des plantes médicinales.

Les plantes médicinales sont employées et prisées depuis la nuit des temps. L’une des premières médecines à être utilisée, l’herboristerie traditionnelle a traversé les époques pour trouver sa place dans la médecine moderne.

CARACTÉRISTIQUES DE L’HERBORISTERIE 

L’herboristerie se caractérise par ses produits extraits avec des solvants nobles (alcool, eau, vinaigre, glycérine, huile, vin, miel) et des méthodes qui préservent l’intégrité de la plante.

Se distingue par son approche curative holistique, globale, favorisant l’autonomie et la prise en charge de sa propre santé.

L’herboristerie traditionnelle se distingue des autres approches de santé naturelles ou conventionnelles par une utilisation des plantes médicinales sèches ou fraîches, avec des préparations simples et accessibles, comme par exemple : des tisanes, des concentrés liquides, des sirops, ou des plantes intégrées à l’alimentation.

Ordinairement, les plantes médicinales sont préparées par infusion, par décoction ou par macération. Leur mode d'utilisation est varié : par ingestion : sous forme de tisanes ou de poudre incorporée aux aliments, par bain de bouche et gargarismes, par fumigation ou sous forme de cigarettes à fumer, par application sur la peau : lotion ou fomention (compresses), par le bain de tout ou partie du corps, par injection ou lavement, cataplasmes, baumes, huile essentielles, aromathérapie, etc...

Les plantes de base utilisées dans notre pharmacopée occidentale sont des simples, c’est à dire des plantes accessibles à tous et toutes, et qui vont soutenir l’organisme dans son entier plutôt que d’agir de façon ponctuelle dans une approche symptomatique.

Il est certain que dans le cas de symptômes aigus, on cherchera à diminuer la douleur ou symptômes problématiques. Mais notre approche privilégie le long terme, c’est une approche qui soutien, nourrit, tonifie l’organisme et la vie ! Aussi, l’idée est de redonner l’autonomie aux individus, afin qu’ils se sentent en confiance de prendre en charge leur santé.

En herboristerie clinique, on fait un bilan de santé de la personne de façon holistique, c’est à dire incluant les habitudes alimentaires, l’hygiène de vie, l’exercice, etc. Puis, on suggère des changements alimentaires ou autres s’il y a lieu, et bien sûr des plantes, sous différentes formes. Par la suite, il est important de prévoir des suivis ponctuels afin d’évaluer l’évolution de la santé et revoir les plantes et dosages.

Les plantes médicinales peuvent également s'employer comme assaisonnement, en bains, en compresses, en lotions, en élixir floral psychothérapeutique, en encens, en gélules, en sirop, et même en lavement!

Assurément, si elles sont bien utilisées, les plantes sont magiques!

POUR QUI ?

Plusieurs cas ! Grossesse, maladies infantiles, troubles menstruels ou hormonaux, ménopause, andropause, dépression, infections, troubles digestifs, détoxification, troubles nerveux, troubles immunitaires, fatigue, gestion du poids, santé cardio-vasculaire, sevrages… Selon le champ de compétence du thérapeute, les plantes médicinales sont aussi polyvalentes que l’être humain peut l’être.

Petite Histoire de l'Herboristerie




Le métier d'herboriste a été officiellement reconnu sous le règne de Philippe le Bel en 1312. Au XVe siècle, les épiceries et apothicaireries sont devenues des corporations reconnues. 

En 1593, le Jardin des plantes de Montpellier a été créé en même temps que la faculté de pharmacie (aujourd’hui encore réputée dans le domaine des plantes médicinales). Ce jardin a servi de modèle pour le Jardin des plantes de Paris créé en 1626. 

La profession d'herboriste s’est officialisée au cours de XVIIIe siècle, avec la création d’un diplôme délivré par le doyen de la faculté de médecine en 1778. Il fallut toutefois attendre 1927 pour que soit fondée l'Ecole nationale d'herboristerie située rue du Temple à Paris. 

Le diplôme de cette école a été supprimé le 11 septembre 1941 par la loi dite de Vichy, qui n’a pas été abrogée après la Libération. 

Avec la mode actuelle pour l’écologie et les remèdes naturels, les Plantes médicinales intéressent de plus en plus de consommateurs.

On peu pratiquement parler d’un retour en force des plantes médicinales...

Les herboristes au Canada...

Au Québec, la Guilde des herboristes, qui est le regroupement des professionnels et amateurs de plantes médicinales, a été fondée en 1995 et compte actuellement plus de 300 membres. Elle travaille pour faire reconnaître le droit à l'utilisation des plantes médicinales.

Plusieurs écoles privées enseignent à nouveau l'herboristerie, telles que l'Académie Herboliste, l'Herbothèque, Flora Medicina et maintenant notre École des Muses... Ces écoles, en plus de transmettre le savoir ancestral de l'herboristerie, sont aussi adaptées à notre société contemporaine, avec des cours d'anatomie, de pathologie et d'interactions avec les médicaments.

COURS ET ATELIER DE L’ÉCOLE DES MUSES


Nous favorisons une approche holistique qui considère que toutes les fonctions du corps humain travaillent en synergie pour le maintien, la défense et la perpétuation de l’être vivant. De ce fait, nous considérons qu’il est essentiel d’agir dans la conscience de cette philosophie pour la pratique de l’herboristerie.

COURS ET ATELIER : « INTRODUCTION À L’HERBORISTERIE »
(Programme à venir)

COURS ET ATELIER : « PRÉPARATION DES PLANTES MÉDICINALES »
(en 5 volets)

1- Initiation aux Plantes Médicinales
2- Les infusions
3- Les décoctions
4- Les macérations
5- L’Utilisation des Plantes Médicinales

Notes :
Voir aussi nos Ateliers : « HERBORISTES EN HERBE »
Les programmes des cours paraîtrons très bientôt sur notre blog
Communications, informations et formulaires d'inscription seront communiqué dès le 1er octobre
Les premières sessions d'ateliers et de cours seront donnés à la fin du mois d'octobre et se poursuivront jusqu'en début de décembre.

mercredi 25 septembre 2013

ATELIERS : « HERBORISTES EN HERBE »


Plusieurs ateliers dans des domaines connexes à l’herboristerie et à la naturopathie sont offerts par L’ÉCOLE DES MUSES...

Des ateliers qui préconisent d’aller à la rencontre de la nature, et apprendre à tirer d’elle tout ce dont vos avez besoin pour votre santé, votre bien-être... Et surtout, des ateliers qui vous apprennent tout simplement ce que tout le monde devraient savoir au sujets des bienfaits des plantes et autres services que la nature peu nous rendre.

N’est-ce pas nécessaire de savoir bien se nourrir, de savoir prendre soin de soi, de savoir veiller à sa santé et à celle des autres?

Les Ateliers proposés par L’ÉCOLE DES MUSES se présentent comme des atouts considérables, pour tous et chacun. Avoir une meilleure connaissance de la nature qui nous entoure, certes, mais aussi, savoir comment se débrouiller avec elle et s’en servir au mieux. Ces ateliers, en somme, constitue un véritable guide de survie...

De plus, c’est un plaisir que de savoir faire ses produits naturels, ou savoir combiner des plantes à notre alimentation... C’est un plaisir de mieux connaitre les plantes et mieux savoir s’en servir, car c’est un plaisir d’être en santé et en contact avec la nature qui nous entoure. Nous faisons partie intégrante de la nature, c’est dans notre nature...

LES ATELIERS : « HERBORISTES EN HERBE »

- ATELIER DE FABRICATION ARTISANALE DE SAVONS
- ATELIER DE FABRICATION ARTISANALE DE CHANDELLES
- ATELIER DE FABRICATION ARTISANALE D’ENCENS
- ATELIER DE FABRICATION ARTISANALE DE PAPIER
- ATELIER : FABRICATION DE COSMÉTIQUES NATURELS
- ATELIER : FABRICATION DE PRODUITS NETTOYANTS NATURELS
- ATELIER : L’ART DE LA « TISANERIE »
- ATELIER : LES PLANTES COMESTIBLES DE NOS FORÊTS
- ATELIER : LES PLANTES « MÉDICINALES » DE NOS FORÊTS
- ATELIER : LES REMÈDES DE GRANDS-MÈRES
- ATELIER : L’ART D’ÊTRE VÉGÉTARIEN
- ATELIER : LA SANTÉ EN MANGEANT